L’époque actuelle retentit d’appels répétés à plus de transparence, condition pour plus d’éthique. Et il est vrai que la transparence semble avoir pour elle l’évidence : quand on ne fait que le bien, qu’a t-on à cacher ? Pourtant, la transparence, prise au pied de la lettre, n’est pas sans poser de sérieux problèmes d’ordre moral : la transparence est-elle vraiment toujours synonyme d’éthique ?