La vertu a disparu de notre vocabulaire. Qui pense encore à y faire référence lorsqu’il est question d’éthique ? Cette disparition pose question : un terme aussi central dans l’éthique pendant des siècles ne peut avoir perdu toute pertinence dans le nôtre, comme en témoigne son regain de faveur dans le monde anglosaxon. Dès lors, en quoi la notion de vertu est-elle indispensable pour entrer dans la compréhension de l’éthique ?